#Coupe du Monde de Beach Soccer 2025

Créativité et diversité dans la finition

FIFA, 4 sept. 2025

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Notre Groupe d’étude technique note que la créativité dans la stratégie de finition est l’une des tendances marquantes de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Seychelles 2025™. Cette Coupe du Monde a été résolument offensive, avec plus de buts, une moyenne de buts par match plus élevée, une plus grande diversité dans les manières de marquer et une créativité remarquable à la finition.

L’expert technique Angelo Schirinzi met en avant l’importance des gardiens de but dans la montée en puissance du jeu offensif.

« Les gardiens agissent désormais comme un véritable cinquième joueur de champ, permettant ainsi à leur équipe de jouer en supériorité numérique à 5 contre 4. Comme les gardiens ont fait d’énormes progrès au niveau de la technique et sont capables de marquer, les équipes adverses ne peuvent plus les laisser seuls avec le ballon. Si elles pressent le gardien, l’un de ses coéquipiers sera probablement démarqué, ce qui libère de l’espace et offre une occasion de but. »

« Un autre facteur est la nette progression des qualités tactiques, techniques et physiques des joueurs de haut niveau, malgré les contraintes inhérentes au jeu sur le sable. Ils font circuler le ballon plus vite et avec plus de précision, même sous pression, ce qui leur permet de lancer des attaques plus rapides. ».

Buts marqués

Un total de 288 buts ont été inscrits lors de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA 2025, soit une moyenne de neuf buts par match, ce qui représente une hausse de deux unités par rapport à l’édition 2024 (sept buts par match) En 2025, 486 tentatives supplémentaires ont été enregistrées (3 047 contre 2 561 en 2024), ce qui illustre encore davantage l’appétit offensif des équipes présentes aux Seychelles.

En tout, 192 buts ont été inscrits dans le jeu lors de cette compétition, soit 66 de plus qu’en 2024. Soixante buts ont été inscrits sur contre-attaque, soit 22 de plus (+37%) que l’an dernier, tandis que 36 buts ont été marqués aussi bien à la suite de combinaisons qu’au terme d’exploits individuels, soit 17 de plus dans chaque catégorie par rapport à la précédente Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA™.

Comme l’explique Schirinzi, les équipes capables de marquer de différentes manières ont plus de chances d’aller loin dans la compétition, car elles disposent de davantage de solutions pour déjouer les tactiques défensives.

« Lorsqu’une équipe ne s’appuie que sur une ou deux stratégies offensives, il est facile de s’organiser en conséquence. Mais si elle dispose de plusieurs solutions adaptées à différents scénarios, il devient beaucoup plus difficile de s’adapter défensivement. Les équipes doivent réfléchir davantage, analyser les situations plus vite et réagir plus rapidement. Les coups de pied arrêtés sont un aspect clé du jeu et offrent aux équipes une occasion idéale de se montrer imprévisibles, en laissant très peu de temps de réaction à leurs adversaires. Les meilleures équipes de cette Coupe du Monde ont su marquer de différentes manières, et cette polyvalence deviendra essentielle avec le temps. »

Buts directs / buts après 3 passes ou plus 

La diversité offensive a été l’un des atouts majeurs des équipes qui sont allées loin dans cette Coupe du Monde de Beach Soccer. Les buts directs résultent d’actions rapides, précises et souvent travaillées à l’entraînement, où l’équipe en possession cherche à marquer dès la première touche de balle après une longue passe. Ces buts s’apparentent à des coups de pied arrêtés par la rapidité et l’efficacité de leur exécution, et sont souvent inscrits face à des défenses statiques.

Les buts marqués après plus de trois passes reposent sur une forte mobilité, l’occupation et la création d’espaces, ainsi que sur le déplacement des défenseurs par des séquences de passes techniques et des combinaisons. Lorsque les équipes sont capables de marquer de ces deux manières, la tâche des défenses adverses s’en trouve considérablement compliquée.

Selon notre expert, les buts inscrits à la suite de séquences de passes sont en forte progression et, là encore, les gardiens y sont pour beaucoup. Techniquement à l’aise au pied et capables de passes précises, ils peuvent orchestrer les phases offensives depuis une position plus avancée, obligeant ainsi la défense adverse à sortir. Cela libère souvent au moins un coéquipier, qui dispose alors de plus de temps pour contrôler le ballon et choisir sa prochaine passe. Dans ces situations, les équipes font preuve de patience, enchaînent les combinaisons pour progresser, tout en attirant l’adversaire et en libérant des espaces.  

« De plus, les gardiens identifient les un contre un favorables près du but adverse et, grâce à leur précision dans le jeu long, savent créer des occasions de but directes. Quand une équipe maîtrise ces deux aspects, il devient beaucoup plus difficile de défendre contre elle. »

Les vidéos ci-dessous proposent une sélection de quelques-uns des buts préférés du Groupe d’étude technique, qui illustrent la variété des réalisations de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2025.  

(1/3) Le gardien iranien Seyed Mirjalili (n°1) participe activement à la construction du but inscrit de volée par Ali Nazem (n°5).
(2/3) Les attaquants espagnols Kumin (n°10) et Soleiman Batis (n°9) combinent brillamment sur ce but construit après plus de trois passes.
(3/3) L’attaquant biélorusse Yahor Hardzetski (n°9) marque d’un superbe ciseau acrobatique en une touche.

Buts sur coup de pied arrêté

Lors de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2025, 96 buts ont été inscrits sur coups de pied arrêtés, avec une augmentation sur corner. Quatorze buts ont été inscrits (dont un sur corner direct), contre seulement huit lors de la précédente édition. Au total, 40 buts ont été inscrits sur coups francs : 35 sur coups francs directs, 1 sur phase arrêtée et 4 sur reprises après coup franc.

Comme l’explique Matteo Marrucci : « Il a été intéressant de constater non seulement l’augmentation du nombre de buts inscrits sur corner, mais aussi de voir que de nombreuses équipes ont joué en retrait vers leur gardien sur ce type d’action. Parfois, il s’agissait simplement de conserver la possession ; d’autres fois, l’intention était clairement de construire le jeu en s’appuyant sur le gardien pour lancer l’attaque. Nous avons vu émerger une nouvelle configuration en 1-2-2 sur corner, avec le gardien placé entre la zone 2 et la zone 3. Marquer directement sur corner était difficile en raison du marquage individuel strict (tendance apparue lors de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2024). La passe en retrait vers le gardien est donc devenue une solution intéressante, visiblement préparée par les équipes en amont de la compétition. »

 « Les coups francs ont été particulièrement intéressants : les meilleures équipes alignaient des joueurs capables de marquer de loin comme de près, avec des combinaisons variées. Les équipes devaient défendre avec rigueur sans concéder de fautes, car chaque coup franc, où qu’il soit sur le terrain, offrait une vraie occasion de but », a-t-il ajouté.

Les membres de notre Groupe d’étude technique ont sélectionné les trois vidéos suivantes pour illustrer différents types de buts inscrits sur coups de pied arrêtés durant la compétition.

(1/4) Le gardien japonais Takeru Furusato (n°12) marque après avoir reçu le ballon sur un corner.
(2/4) L’attaquant japonais Masato Suzuki (n°9) conclut au premier poteau après un corner offensif parfaitement exécuté.
(3/4) Oman marque sur corner direct grâce à Musallam Al Araimi (n°3), qui exploite l’espace disponible au second poteau.
(4/4) Le Belarus inscrit un but direct sur coup franc grâce à Mikita Chaikouski (n°5), auteur d’un lob du pied gauche sur le gardien des Seychelles trop avancé.

Résumé

Au-delà de l’augmentation du nombre de buts, c’est la créativité et la diversité dont les équipes ont fait preuve dans leurs façons de marquer qui ont impressionné notre Groupe d’étude technique tout au long de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2025. Le rôle offensif des gardiens a posé de nouveaux problèmes aux défenses adverses, gênées par leur maîtrise technique accrue et à la supériorité numérique qu’ils ont réussi à provoquer balle au pied.  

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