Deux jours plus tôt, les joueurs ont disputé leur première rencontre internationale de la saison face à l’Espagne. Si ceux-ci sont parvenus à exécuter correctement certaines phases de jeu, ils ont tout de même commis quelques erreurs. Pour le match d’aujourd’hui, José Antonio Castro veut voir qu’ils ont appris de leurs erreurs et leur demande un engagement total sur le terrain.
Plan de jeu et organisation
Le Mexique décide d’évoluer en 4-3-2-1 afin de se trouver en supériorité numérique au centre du terrain. En créant un surnombre dans l’axe, ce système facilite les combinaisons rapides et les séquences de passes complexes en vue de casser les lignes adverses.
(2:00) Organisation défensive
Zone 3 :
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Castro demande à son équipe de défendre en 4-2-2 en losange. En adoptant une formation en « U », les attaquants doivent presser le porteur pour former une sorte d’entonnoir et provoquer une perte de balle.
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Si le gardien adverse joue directement sur son latéral resté en position basse, l’attaquant situé de son côté sort presser le latéral tandis que le reste de l’équipe coulisse avec lui.
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Si un des défenseurs centraux reçoit la balle, l’attaquant situé de son côté monte pour le presser en adoptant une trajectoire courbe afin de fermer le côté.
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Si les latéraux adverses restent haut lors de la construction, Castro demande à ses joueurs de ne pas monter sur les défenseurs centraux ni le gardien, mais plutôt de rester compacts au milieu pour empêcher les passes vers les zones centrales.
Zone 2 :
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Dans la zone 2, le sélectionneur mexicain demande là encore à ses joueurs de mettre beaucoup de densité au milieu du terrain afin d’empêcher l’adversaire de trouver des passes permettant de casser les lignes. Ces derniers sont chargés de délaisser les ailes pour resserrer dans l’axe et coulisser en suivant le déplacement du ballon.
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Ils doivent également rester attentifs pour pouvoir exploiter chaque occasion de récupérer le ballon.
Zone 1 :
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Lorsque le ballon se trouve dans leur camp, les Mexicains doivent adopter une structure en 4-5-1. Toute l’équipe doit se replacer entre son but et le ballon et harceler le porteur pour éviter les centres et les passes en profondeur.
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Lorsque le ballon se trouve sur un côté, le milieu défensif doit décrocher pour venir en soutien des quatre défenseurs.
(6:45) Organisation offensive
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Pour construire en jouant court, Castro demande à ses défenseurs centraux de rester bas, tandis que les latéraux sont chargés de s’écarter au maximum. Cela permet de libérer de l’espace aux milieux et aux attaquants pour pouvoir recevoir le ballon dans l’axe, combiner et progresser vers l’avant.
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Sur les dégagements longs, le milieu défensif, Dylan Reyes, se charge de la remise en jeu. Les latéraux s’écartent le plus possible, l’avant-centre se déplace latéralement pour se trouver à la retombée et les autres joueurs occupent les zones centrales pour gagner le premier ou le second ballon.
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Une fois dans le dernier tiers, les latéraux doivent tenter de centrer dans la surface, tandis que les attaquants se placent au premier poteau et au point de penalty.
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Afin d’éviter les contre-attaques adverses, le sélectionneur demande à ses joueurs de récupérer le plus rapidement possible ou de commettre une faute tactique si nécessaire.
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En ce qui concerne la couverture défensive, l’équipe doit rester en supériorité numérique derrière et s’assurer que le joueur le plus bas soit libre de tout marquage.
(8:05) Coups de pied arrêtés
Israel Hernández, l’entraîneur adjoint, passe ensuite en revue les différentes stratégies de l’équipe sur les phases arrêtées.
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Premier corner du match (signal avec un bras levé) : les courses des attaquants vers le premier poteau libèrent de l’espace pour le joueur parti se faire oublier au second, à qui le tireur adresse son centre. Si le tireur le souhaite, il peut reproduire cette combinaison au cours du match, en visant également le premier poteau afin de semer la confusion chez l’adversaire.
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Combinaison sur corner offensif (signal avec deux bras levés) : le tireur peut choisir de centrer au premier ou au second poteau, tandis que quatre attaquants croisent leurs courses pour déstabiliser les défenseurs et arriver lancés sur le ballon.
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Corners défensifs : sur les corners défensifs, Hernández demande à l’équipe de défendre avec cinq joueurs en marquage individuel dans la surface, deux qui défendent en zone au premier poteau, deux à l’entrée de la surface, et un joueur qui reste haut. En cas de corner joué à deux, un des défenseurs au premier poteau et celui à l’angle de la surface sortent pour défendre. Dans le même temps, le joueur resté haut redescend pour couvrir à l’angle de la surface.
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Coups de pied arrêtés excentrés défensifs : sur les coups de pied arrêtés excentrés, sept joueurs mexicains se placent sur la ligne de la surface de réparation pour défendre en zone. Un des joueurs du mur est chargé de proposer une solution vers l’avant en cas de transition rapide, tandis qu’un autre joueur reste à l’entrée de la surface pour défendre sur les seconds ballons.
Pour conclure, Castro rappelle à ses joueurs que l’esprit d’équipe et la combativité constituent le cœur de l’identité de la sélection nationale mexicaine. Ils doivent donc se battre de la première à la dernière minute pour faire honneur aux valeurs d’un vrai joueur mexicain.